Acte I Scène 4: Réunion en Arden

Crevé... Trop d'énergie dépensée en trop peu de temps. J'essaie de récupérer une respiration correcte avant toute autre chose. J'observe Ellipse qui semble en piteux état. Au moins, cela nous apporte un peu de silence/. Le show reprendra après le repos de l'artiste sans doute.

Doucement, mon rythme cardiaque revient à la normale, ma respiraion se fait moins saccadée et le repas préparé par l'homme de main de Julian voit son intérêt monter en flèche. Je prends alors place à table, prenant une portion raisonnable par rapport à ce qui est disponible. En silence, je mange pour recharger mes batteries, m'arrêtant courramment pour reprendre un souffle pas encore tout à fait régulier.

J'observe du coin de l'oeil le ranger cuisinier, m'interrogeant sur sa personne, ce que ses mains et attitudes trahissent. Est-ce un simple coursier ou un combattant aguerri. Est-il concentré sur sa tâche ou nos persones ont-elles un attraît spécifique à ses yeux ? La méfiance apportée par mes années dans les Cours ne peut disparaître en un clin d'oeil.

Lorsqu'enfin Julian annonce la fin de l'épreuve. Selene s'effondre dans l'herbe. Elle se sent vidée, vidée mais heureuse. Pour une fois, elle a réellement du forcer sur ses capacités. Elle sourit rêveuse en regardant le ciel s'assombrir et les étoiles apparaitre doucement dans ce ciel inconnu. Elle est heureuse aussi d'avoir tenu jusqu'au bout, de s'être sur ce point au moins, montrée à la hauteur de sa famille.

Elle reste ainsi quelques minutes à laisser son souffle s'apaiser, son cœur se calmer et ses muscles se détendre. Elle même se laissant aller à la caresse du vent du soir. La clairière est silencieuse, elle écoute le feu crépiter, les oiseaux entamer leur chant nocturne et chacun reprendre son souffle. Cette course aura au moins eut le mérite de faire taire le babillage mondain de la petite troupe songe-t-elle avec un sourire.

Finalement son estomac et la douce odeur de la viande sur le feu finissent par lui redonner un sursaut d'énergie suffisant pour passer à table.

Elle va s'assoir à coté de Trame que l'épreuve a également fatigué et qui mange en silence. Selene regarde ses cousins souffler et s'attabler. Elle attrape quelques plats qui ont l'air aussi savoureux que ceux de son étrange déjeuner (ou dîner, elle semble avoir perdu quelque notion du temps en voyageant avec sa mère).

Elle se penche ensuite vers son galant voisin

"Cher cousin, pouvez vous me passer un peu de vin, s'il vous plait ?"

Après s'être légèrement restaurée et avoir repris quelques forces, Selene regarde autour d'elle. L'ensemble de ses cousins se sont attablés et attaquent avec délice le repas préparé par Julian. Les mâchoires sont occupées et les conversations rares. La demoiselle s'avise soudain de l'absence d'Ellipse. Non seulement on n'entend pas son babillage quasi permanent mais en plus la demoiselle en rouge n'est même pas à table.

Après s'être excusée auprès de son voisin elle se lève et avance vers la jeune fille qu'elle découvre assise au milieu de la clairière. Visiblement la course n'est pas son fort et la demoiselle est épuisée, ses mains tremblent encore de l'effort fournit. Selene revient vers la table pour prendre une coupe et la remplir d'eau.

Elle apporte ensuite le verre à Ellipse sans dire un seul mot.

Toujours silencieuse, elle se relève et s'étire. Décidément, elle se prend à rêver d'une bonne douche fraiche.

Une fois le besoin de nourriture passé, je mange avec lenteur, emmagasinant de l'énergie pour la suite du programme prévu par Julian. Peu de chance qu'on en reste là, ce n'était que l'introduction.

J'observe les agissements de mes cousins, profitant du calme relatif avant la tempête.

Ellipse se laissa aller en arrière la tête contre une pierre. Les autres mangeaient à coté, mais elle ne s'en préoccupait pas. Ce n'était même pas une question de faiblesse, elle n'avait tout simplement pas faim. Enfin, peut être n'avait elle pas la force de s'en rendre compte plutôt, ou encore, était-ce parce qu'elle n'avait toujours pas repris une respiration normale. Elle ferma les yeux pour essayer de s'éclaircir l'esprit mais du luter pour ne pas tomber de suite dans le sommeil. Elle devait être à demi assoupie, pourtant, quand un bruit de pas la tira de sa léthargie. Selene se tenait devant elle, une coupe d'eau à la main. Elle du mettre au moins deux longues secondes à comprendre ce qui se passait, regardant sa cousine d'un air vide, puis elle se reprit et tendit la main pour prendre le récipient.

- Merci... Marmonna t-elle d'une voix sans force.

Il aurait été si facile de laisser les autres se charger d'elle. Ils ne la laisseraient probablement effondrée sur le sol rocailleux toute la nuit. Quoique, pourquoi pas ? Elle n'en mourrait pas. Mais il n'était pas question qu'elle se laisse aller à ce point. La demoiselle pourpre se redressa laborieusement et esquissa un petit sourire. L'étincelle de vie revenait enfin dans ses yeux sombres, mais il lui fallu encore plusieurs minutes avant de se convaincre de se relever. Son corps accepta à contre cœur ce nouvel effort mais elle avait repris assez de force pour y parvenir. Déjà, elle s'en voulait de s'être montrer si faible devant ses cousins et elle avait au moins l'intention de prouver qu'elle avait assez de caractère pour ne pas s'endormir sans la moindre précaution. La faim viendrait peut être plus tard, mais là elle se sentait surtout lasse et trempée de sueur.

De grands arbres entouraient la petite clairière et les plus hautes feuilles reflétaient les dernières rayons orangés du soleil. L'air avait beau être frais, Ellipse n'avait vraiment pas froid après une course pareille. Au moins, ses mains avaient cessé de trembler... Elle rêvait de la fraicheur d'un cours d'eau et finit par se diriger vers les bois, repairant la zone la plus verdoyante. Cette forêt était pleine de rivières, il fallait bien alimenter les géants de bois. Elle partit donc à la recherche d'une plage d'eau, contournant les immenses arbres. Elle n'eut pas à aller loin et à peine fut elle sous le couvert des feuillages qu'elle perçu le chant d'un torrent. Il n'était qu'à quelques dizaines de mètres du campement improvisé et coulait rapidement entres les pierres, clair et pur comme une cascade de diamants. Peut être le couchée du soleil jouait il en sa faveur, mais dans cette foret de légende, une telle beauté n'avait rien de déplacé.

Ellipse s'agenouilla au bord de l'eau. Ses jambes lui faisait mal, annonçant de très belles courbatures pour le lendemain. Sa chevelure avait maintenant pris des teintes rouges, s'accordant avec l'eau et le ciel, mais ses cheveux tombaient sur ses épaules, trempés et aussi fatiguait qu'elle. Elle soupira et se résolue à se relever pour se dévêtir, ainsi à l'abri des arbres. Tant pis si il y avait des voyeurs parmi les hommes de Julian, elle avait trop besoin d'un bain. Elle entra dons l'eau rapidement et s'assit sur les galets pour laisser la rivière couler autour de son cou. L'eau fraiche lui faisait du bien, reconstituait peu à peu ses forces, si bien qu'elle du rester une bonne demi heure ainsi. Elle se plongea aussi plusieurs fois entièrement dans l'eau pour se laver les cheveux à l'aide d'un légers sort. Puis elle attrapa ses vêtements pour les plonger dans l'eau et les laver eux aussi. Une fois propre et fraiche, la jeune femme ressortit et utilisa à nouveau la magie pour se sécher, bien heureuse d'avoir cet atout vu qu'elle n'avait absolument rien emmené pour cette course. Elle pensait revenir à la première clairière mais son oncle en avait décidé autrement. Est-ce pour lui éviter de flancher devant les autres ?

L'intrigante épuisée revint dans la clairière, à nouveau vêtue des atours donnés par Julian et l'air bien mieux. Elle resta à la lisière de la foret, à nouveau souriante, et s'assit contre un arbre. Elle devinait l'énergie du géant de bois qui paressait sous l'écorce, attendant le jour. La nuit était maintenant totale et, comme il faisait bon, Ellipse ne pris même pas la peine de monter une tente. Elle ferma à demi les yeux, observant le camp pendant que ses longs cheveux argentés finissaient de sécher. L'épuisement avait eu raison de ses efforts, elle n'avait pas pris le temps de sécher sa chevelure. A demi étendue contre le tronc, elle était prête à s'endormir d'un sommeil léger.

Selene hoche la tête au remerciement inaudible d'Ellipse. Elle la laisse se lever seule, pensant que la jeune femme prendrait certainement mal une aide en ce moment et la regarde avec envie se diriger vers le ruisseau.

Selene se retourne vers la table et voyant son Oncle et ses cousins encore en train de dîner, elle se dit qu'elle aussi profiterai bien de la fraicheur de l'eau. Après un léger crochet par sa tente pour récupérer ses habits propres la jeune femme s'enfonce à son tour dans la forêt. Comme sa cousine, elle ne met pas très longtemps à trouver l'eau salvatrice. Désirant un peu d'intimité, elle descend un peu le torrent, pour s'éloigner de la probable position d'Ellipse et trouver un coin tranquille.

L'eau est claire et son chant apaise les tensions de Selene. Au bout de quelques mètres, elle avise un petit rocher dont la forme lui plait, elle pose ses affaires dessus et enlève la tenue trempée de Juilian. Elle s'avance avec délice dans l'eau fraiche, laissant le courant laver sa fatigue et ses soucis. Quand la profondeur le permet elle tire quelques brasses avec délice. Elle regarde avec stupeur l'eau lui enlever les derniers restes de teinture marron, révélant le rouge vif de ses cheveux. Décidément, ce monde lui rappelle sans cesse qu'il est différent ce celui qui fut le sien pendant plus d'un siècle.

Le chant des animaux change, les habitants nocturnes de la forêt s'éveillent. Il lui faut sortir de ce doux paradis et aller rejoindre sa nouvelle famille. Selene prend le temps de rincer la tenue verte de son Oncle et s'étend quelques instants dans l'herbe se laissant sécher par la douce brise nocturne. Puis elle s'habille et revient vers le campement, toujours fatiguée mais apaisée par la puissance et la présence de la majestueuse forêt qui les entoure.

Après avoir salué ses cousins d'un signe de tête, elle rentre dans sa tente, étend sa tenue de chasse, se déshabille à nouveau avant de s'étendre sur son lit. Les draps frais et légèrement râpeux finissent le travail commencé par l'eau vive et Selene dérive doucement vers les bras de Morphée.

J'ai mangé à sasiété et pourtant, je prends une cuisse restante que j'embale pour plus tard. Quand mon corps aura emmagasiné toute cette énergie, il sera à même de répondre aux demandes du lendemain.

Selene a quitté la table, pour rejoindre Ellipse peut-être. Ces deux là semblent plus proches que leurs natures respectives ne tendrait à prouver. Les opposés s'attirent dit-on.

Je reste à table longuement, profitant du repos accordé à mes jambes. Rien ne presse.

Lorsque Julian annonce la fin de la journée et celle qui suivra, j'ai un sourire.

"Peut-on savoir a quoi sert cette joute sportive ? Ambre compte-t-elle organiser une compétition olympique nécessitant de définir quels athlètes elle enverra la représenter aux Cours du Chaos ?"

Car en fin de compte, a quoi rime ce rassemblement de deuxième génération. Selon Bénédict, la famille ne se rassemble vraiment que lorsqu'un danger montre le bout de son nez.

L'énervement exagéré de Julian me fait sourire. Qu'il soit lui-même à cran, puni par son souverain m'amuse. Je le laisse exécuter sa tirade, laissant un blanc afin qu'il retrouve son calme avant de parler. Silence mis à profit par Ellipse, toujours là quand il s'agit de piquer. Je l'ignore royalement, comme on balaie un moustique ou laisse le Fou du roi faire son cirque.

C'est d'un ton posé que je m'adresse à Julian, bien que toute la tablée puisse m'entendre sans tirer l'oreille.

"Si c'est le sang qui coule dans mes veines qui défini mon souverain, je n'en ai aucun ou j'en ai deux. Aucun, car je ne suis pas descendant de Random. Deux car outre celui d'Ambre, celui des Cours, et donc de sa Majesté Swayvill, prend les mêmes artères que celui si bleu à tes yeux issus d'Ambre."

Sa diatribe se ridiculise d'elle-même. Et son énervement associé ne montre de lui qu'un être incapable de contenir ses émotions.

"Quant à prouver des capacités d'endurance pour notre sécurité avant de poser le pied sur la Marelle, je crois que quelqu'un comme Merlin, ayant déjà traversé une épreuve autrement plus violente qu'est le Logrus, aurait pû en être dispensé. Ce n'est sans doute pas le seul d'ailleurs."

Mon regard se pose ver Eloïs dont la carrure ne laissait présager d'aucune question quant à son physique.

"Sans parler que notre niveau physique est déjà connu de nos parents qui pouvaient déjà vous en informer sans passer par cette promenade si dérangeante à vos yeux, mon oncle."

Rien de neuf au pays des bois éternels somme toute.

"Enfin, si le roi désirait une allégeance de notre part, un repas royal au palais aurait pû tout aussi bien convenir. Je suis certain qu'il aurait même convenu à la majeure partie d'entre nous. Vous compris peut-être."

Je fais tourner mon vin dans mon verre, habitué aux joutes verbales de cour, tout en sachant faire usage d'un gobelet en étain comme arme ou bouclier.

"Vous pouviez simplement dire que vous ne savez pas le pourquoi réel de ce camp de vacance, oncle Julian. Vous n'êtes pas responsable de ne pas être dans les petits papiers de votre roi. Comme le garçon d'écurie ne sait pas pourquoi il prépare un cheval pour son maître."

Inutile de hausser la voix pour agresser quelqu'un. Une leçon gratuite. j'espère en avoir une autre en retour. Tout est toujours donnant-donnant à Ambre, paraît-il.

L'éclat de voix de Julian avait tiré Selene de son sommeil si bienvenu.... Elle pesta intérieurement mais resta à suivre la joute verbale qui avait lieu dehors, toujours enfouie dans les draps frais.

Elle se mit sur le dos et contempla le plafond de sa tente, dehors les piques fusaient bon train. Même si ces querelles de trône ne l'intéressaient pas réellement, elle espérait glaner quelques informations, et surtout le pourquoi de ce camps et de cette sortie de son anonymat forcé.

Elle nota avec intérêt les mentions par Trame de Merlin, du Logrus et des cours du chaos... Elle savait très peu de choses sur ce sujet, et même rien du tout pour être précise. Il faudrait qu'elle demande des explications plus tard... Mais à qui pouvait elle se fier, Trame, Merlin, Ellipse, sa mère ?

Selene repassait dans se tête les visages et les noms découverts lors de cette journée mouvementée....

Suffisamment informé par le résultat de notre joute verbale et du résultat médiocre qu'aurait obtenu Julian aux Cours dans pareil exercice, je souris et lève mon verre à destination de mon oncle.

"Une chose oui : Santé !"

Je vide mon godet d'un trait, regardant celui que j'ai salué dans les yeux, simple question de sécurité.

Mon verre vide résonne quand il touche la table.

"Il n'empêche que ces exercices ont un tout autre objectif que la simple définition de notre niveau."

Je me lève et quitte la table, saluant de la tête ceux qui s'y trouvent encore, avant de me diriger vers ma tente. Avant de rabattre le pan de la tente, j'ajoute à destination de Julian.

"Au fait, si c'est important dans la liste des informations récoltées, je dors à droite !"

Je souris alors que ma tente se referme et que je m'installe pour la nuit.

Silence, calme, enfin. Oh, elle aurait pu encore lancer quelques piques mais elle décida que le sommeil serait plus bénéfique que quelques ennemis supplémentaires. S'enroulant dans un châle, elle laissa sa tête tomber sur son épaule comme elle s'endormait contre un arbre. L'écorce n'était pas si dur après tout, et les odeur lui rappelaient d'autre temps, un passé enfouit au creux d'un cône de bois dansant. A demi assoupie, elle savourait le mouvement imaginaire de sa demeure sur les eaux métalliques, souriant posément dans son sommeil. Là, le clan était autour d'elle et ils couraient dans les branchages sans se fatiguer. Étrange comme ses rêves pouvaient être naïfs alors qu'elle passait son temps à lancer des piques... Elle s'en fit d'ailleurs la réflexion sans même prendre la peine de s'éveiller.

Les premiers rayons du soleil la sortir du sommeil avant qu'ils n'éclairent assez les tentes pour éveiller les autres. La brise était fraiche et l'air humide, si bien qu'elle regretta presque d'avoir choisi de dormir à l'extérieur. Non en fait, car ouvrir les yeux pour voir les ramures s'agiter au dessus d'elle valait bien ces maigres désagréments. Mais en s'étirant, Ellipse ne pu faire abstraction de la course de la veille... Bon dieu, elle avait mal partout ! Une grimace de contrariété sur le visage, elle se releva néanmoins sans attendre car elle avait faim, et pas qu'un peu. Mais elle préféra partir vers la rivière se débarbouiller et surtout, tester ses forces. Ce n'était pas fameux d'ailleurs. Tous ses muscles se montraient réticents au moindre geste. La journée allait être longue... Surtout pour ceux sur qui elle déciderait de se venger. En fait de vengeance, elle n'évoquait cette idée qu'avec un sourire espiègle car un tel sentiment n'avait rien de violent, mauvais ou sombre pour elle. Non, ses piques risquaient juste d'être un peu plus perçantes que d'habitude et de prendre Julian comme cible préférentielle, du moins si le choix se posait.

- Qu'elle belle journée ! Lança t-elle d'une voix moqueuse à un petit rongeur qui disparaissait dans les hautes branches.

Elle passa ses mains dans ses cheveux d'argent pour les remettre en ordre et s'aspergea le visage d'eau fraiche. Quand elle en eu fini, la jeune femme sortit son jeu d'atout et choisi celui de sa demeure en Ombre-Terre dessiné par ses soins. La carte n'était pas aussi froide que d'habitude et une certaine contrariété se peignit à nouveau sur ses traits d'adolescente. Elle jeta une furieuse attaque psychique contre la carte en évoquant la pièce dans ses moindres précisions, mais du admettre qu'elle ne rentrerait pas chez elle de cette façon. Après avoir passer rapidement les autres atouts sous ses doigts et constaté qu'aucun ne refroidissait à son contact, elle les rangea et retourna vers le campement, bien décidée à accroitre encore sa parodie de vengeance. Elle n'était pas le moins du monde en colère, avoir affaire à fort partit l'avait toujours amusé. Ce n'est pas comme si elle n'était pas habituée à être bloquée et à devoir faire preuve d'imagination pour contourner les règles. Elle vint donc s'assoir pour le petit déjeuné de très bonne humeur : Elle se sentait chez elle.

- Bonjour mon oncle. Dites moi, serait-ce vous qui avez fermé les portes ? J'ignorais que vous craignait à ce point les courants d'air. Dit elle à Julian quand elle l'aperçu, sans se départir de son plus beau sourire.